Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat vient de publier la troisième partie de son rapport sur le climat. Cette partie est axée sur l’atténuation avec « l’évaluation des moyens possibles et envisageables pour réduire nos émissions de GES », explique le CNRS.
Pour rappel, la première partie portait sur la physique du climat : « Il atteste d’un fait scientifiquement établi : on observe de manière incontestable un réchauffement du globe – et ses effets – dû aux activités humaines et aux émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en découlent ».
Le deuxième volet « traitait des impacts, de la vulnérabilité et des stratégies d’adaptation face au changement climatique. Il est lui aussi sans équivoque : le réchauffement climatique représente une menace pour le bien-être humain et la santé planétaire ».
Le CNRS propose cette fois encore une analyse détaillée de la troisième partie avec une interview maison de Céline Guivarch, économiste et co-auteure de ce volet. Les scientifiques ont étudié plus de 18 000 publications : « Le Giec ne préconise pas de solutions mais évalue chacune des options possibles pour relever ce défi, à différents niveaux de gouvernance et dans différents secteurs économiques ».
« Ces options d’atténuation sont de nature multiple : par l’adoption de nouvelles technologies mais aussi par la transformation de nos modes de production et de consommation. Pour être efficace, la transformation doit se faire, en définitive, à toutes les échelles : au niveau de nos infrastructures collectives, de l’organisation de nos territoires et de nos villes, et également de nos organisations sociales », explique la chercheuse.