Dans une telle particule, l’électron est remplacé par un antiproton (équivalent du proton dans l’antimatière). Elle s’est « comportée de façon inattendue au contact de la lumière laser, une fois plongé dans de l'hélium superfluide », c’est en tout cas la conclusion de la collaboration ASACUSA au CERN. Un article a été publié dans Nature.
« Notre étude donne à penser que les atomes hybrides d'hélium faits de matière et d'antimatière pourraient être utilisés dans d'autres domaines que la physique des particules, en particulier dans des expériences de physique de la matière condensée, voire d’astrophysique. Nous avons probablement fait un premier pas vers l’utilisation des antiprotons pour l'étude de la matière condensée », indique Masaki Hori, co-porte-parole de la collaboration ASACUSA.
Plusieurs conséquences découlent de cette découverte, notamment que « les scientifiques pourraient créer d'autres atomes d'hélium hybrides […] afin d'étudier en profondeur leur réponse à la lumière laser et mesurer ainsi la masse des particules ».