Nouveau noyau Linux, avec à son bord une longue liste d’améliorations, dont une bonne partie dédiée au support du matériel.
Le support des puces Arm continue de croître, avec l’ajout des plateformes Snapdragon 8 Gen 1 et X65, ainsi que des SoC NXP i.MX8ULP, Texas Instruments J721S2, et Renesas R-Car S4-8, entre autres. Kernel Concurrency Sanitizer (KCSAN) est pris en charge pour l’architecture ARM64.
Côté processeurs, citons le support de k10temp pour l’ensemble des modèles AMD Zen 19h, l’arrivée du pilote P-State (développé en collaboration avec Valve) pour une bien meilleure gestion de l’énergie par les processeurs AMD, ainsi que le support de sv48 pour l’architecture RISC-V, lui permettant de supporter jusqu’à 128 To de mémoire.
Citons aussi le support complet des GPU intégrés Alder Lake P, un support initial pour ceux des Raptor Lake S, le support de Variable Refresh Rate/Adaptive-Sync pour les modèles Icelake…
Du changement aussi pour les systèmes de fichiers, à commencer par l’utilisation de l’API Linux Mount par Ext4. On trouve également des améliorations de performances pour F2FS, Btrfs et XFS, ainsi qu’une réécriture majeure des modules FS-Cache et CacheFiles.
Comme toujours avec les noyaux Linux, le nouveau venu sera rarement disponible dans les versions en cours des distributions. Le plus souvent, il faut attendre les moutures suivantes pour que le noyau soit mis à jour dans la foulée.
Printemps oblige, de nombreuses distributions vont justement recevoir de nouvelles moutures, dont Fedora et Ubuntu, avec le noyau 5.17 embarqué. Il reste cependant possible d’en télécharger les sources pour le compiler chez soi, quand on en a les compétences.