Ce projet baptisé EPI (European Payments Initiative) vise à créer « une solution de paiement paneuropéenne unifiée s'appuyant sur les paiements instantanés/SEPA Instant Credit Transfer (SCT Inst), proposant une carte bancaire aux consommateurs et commerçants à travers l'Europe, un portefeuille numérique et des solutions de paiement « peer-to-peer » (P2P) ».
Cette solution ambitionne de « devenir un nouveau standard de paiement pour les consommateurs et les commerçants européens pour tous les types de transactions, y compris en magasin, en ligne, pour les retraits d'espèces et le P2P en plus des solutions des schémas de paiement internationaux ». Elle veut donc concurrencer Visa et Mastercard.
Parmi les 16 membres fondateurs, on retrouve BNP Paribas, le Groupe BPCE, le Crédit Agricole, La Banque Postale, ING, la Société Générale… Aucune néo-banque.
Dès les prochaines semaines, une société intérimaire sera créée à Bruxelles « qui définira des livrables clairs, notamment la finalisation de la feuille de route technique et opérationnelle et le lancement des travaux de mise en oeuvre pour parvenir à la meilleure expérience utilisateur possible ».
D'autres partenaires sont invités à rejoindre l'initiative EPI jusqu'à fin 2020. Le système de paiement européen unifié devrait ensuite entrer « en phase opérationnelle en 2022 ».