Dans son arrêté du 14 mars 2020 « portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19 », le gouvernement a, comme prévu, annoncé la fermeture des « Restaurants et débits de boissons » jusqu'au 15 avril prochain. Néanmoins, s'ils ne peuvent désormais plus recevoir du public en salle, ils sont « autorisés à maintenir leurs activités de vente à emporter et de livraison ».
De quoi ravir tous les intermédiaires de livraison, qui ont d'ailleurs le plus souvent mis en place un dispositif « sans contact ». Bruno Le Maire a d'ailleurs annoncé l'arrivée rapide d'un… guide des bonnes pratiques (10:30) mis en ligne depuis. Mais ceux qui auront à effectuer ces livraisons ne sont pas forcément du même avis.
Le CLAP (Collectif des Livreurs Autonomes de Paris), « dédié à la défense des droits et des conditions de travail des livreurs "auto-entrepreneurs" » y voit une manière de les laisser « se débrouiller » sans plus d'obligations et de responsabilité pour les plateformes. Il rappelle d'ailleurs que ce sont les livreurs qui seront sur le terrain à livrer les clients en pleine épidémie.
Dans une annexe publiée ce matin, on apprend que le commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé, mais aussi de matériels de télécommunication en magasin spécialisé n'est pas concerné.
Il en est de même pour les services de réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques, d'équipements de communication et d'équipements périphériques, ainsi que d'autres commerces (blanchisserie, services funéraires, banques et assurances, etc.).