Selon l‘agence russe TASS, la Douma, lors d'une session extraordinaire vendredi, « examinera la question de la responsabilité pénale pour la diffusion de fausses informations sur les actions des forces armées russes dans les opérations militaires ».
Et les autorités politiques de promettre « un nettoyage d’Internet ». Selon l’agence d’État, « la responsabilité pénale pour désinformation » pourrait être sanctionnée de… 15 ans de prison.
En parallèle, le Roskomnadzor a exigé de Google le déréférencement de centaines d’adresses.
Ce « service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse », a adressé le 1er mars, une liste de 1 337 adresses à désindexer dans la déclinaison russe du moteur. Mieux : les textes en vigueur en Russie lui ont permis d’imposer le secret sur cette liste.
Roskomnadzor avait déjà imposé pareille censure en 2018, en réclamant là encore la non-publicité des adresses.