La base de données Military Balance+ de l'International Institute for Strategic Studies (IISS), un think tank londonien, estime que la Russie et la Chine ont chacune consacré beaucoup plus de cyber-forces militaires à la réalisation d'« effets cyber » que les États-Unis, relève C4isrnet.
Les « effets » désignent généralement les actions visant à nier, dégrader, perturber ou détruire, ainsi que celles menées par des mandataires en collaboration avec un acteur gouvernemental.
Il peut également inclure une gamme d'autres fonctionnalités telles que la capacité de rechercher des vulnérabilités, d'écrire ou d'utiliser des logiciels malveillants et de maintenir le commandement et le contrôle grâce à des exploits.
33 % des cyber-forces militaires russes se concentreraient sur les effets, contre 18,2 % des forces militaires chinoises et 2,8 % des forces américaines.
Les trois pays consacreraient par ailleurs à peu près la même proportion de forces à la réalisation de cyber-renseignements, de surveillance et de reconnaissance, oscillant entre 50 et 54 %.