Le New York Times raconte que des documents publiés dans une affaire de discrimination fondée sur l'âge semblent montrer qu'IBM cherchait à remplacer des milliers de travailleurs âgés par des plus jeunes pour suivre le rythme de ses rivaux.
Des hauts dirigeants auraient été directement impliqués dans ces plans qui, déplorant le pourcentage relativement faible de millennials de l'entreprise, visaient à se débarrasser de ceux que certains avaient qualifiés de « dinobabies ».
Un e-mail évoque ainsi un plan destinée à « accélérer le changement en invitant les dinobabies à partir et en faire une espèce éteinte ». Un autre fait référence à la « main d'oeuvre maternelle datée », allusion apparente aux femmes plus âgées, qu'il faudrait remplacer parce qu'elle n'est pas composée de « natifs du numérique », ce qui constituerait « une vraie menace ».
IBM rétorque avoir embauché plus de 10 000 personnes de plus de 50 ans aux États-Unis de 2010 à 2020, et que l'âge médian de la main-d'œuvre américaine d'IBM était le même au cours de chacune de ces années : 48 ans.