« Devenir acteur de la recherche pour contribuer à faire avancer les connaissances et trouver de nouveaux traitements est l’un des « leitmotiv » des personnes, malades ou non, qui participent aux essais cliniques », rappelle l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
« Leur rôle, parfois méconnu, a été mis en lumière lors de la pandémie de Covid-19 et a permis le développement rapide de vaccins sûrs et efficaces. Ce recours accru aux volontaires, notamment aux volontaires dits "sains" c’est-à-dire ne présentant pas de pathologie, a mis en évidence la nécessité de ré-interroger les pratiques des essais cliniques sous l’angle des nouvelles questions éthiques que cela soulève ainsi que des disparités entre les pays », ajoute l’Inserm.
Un exemple de disparité avec des « challenges infectieux » : ils « consistent à exposer des volontaires sains aux pathogènes contre lesquels on vise à les protéger dans des conditions très contrôlées, et qui sont aujourd’hui interdits en France mais autorisés en Grande-Bretagne, par exemple ».
L’Inserm souhaite uniformiser les pratiques au niveau international. Il organise ainsi les 15 et 16 février une rencontre intitulée : « Towards Ethical Guidance to Protect Healthy Volunteers in Biomedical Research » (« Vers des règles éthiques communes pour protéger les volontaires sains dans la recherche biomédicale »).
Deux grands axes seront mis en avant durant la réunion :
- « Identifier les différents types de recherches qui soulèvent le plus de questions éthiques vis-à-vis des volontaires sains.
- Proposer des recommandations pour renforcer les exigences éthiques des projets de recherche et accompagner la mise en place des règles communes. »