Elle exploite l’électronique organique imprimée : « À la différence de la gravure sur silicium, des encres composées de polymères semi-conducteurs sont déposées sur tout type de surface, via des techniques d’impression transformant le verre ou le plastique en capteur d’images ».
En trame de fond, un espoir ; celui de pouvoir un jour dire : « Posez votre index n’importe où sur l’écran pour déverrouiller votre téléphone ». « Isorg est la seule société au monde proposant cette fonctionnalité », explique Nicolas Bernardin, directeur du développement commercial.
Les smartphones ne sont pas les seuls cibles. « Fin, léger et résistant aux chocs, le capteur d’Isorg devrait fortement intéresser les services de douane et de police : il peut s’insérer dans des dispositifs mobiles et offre d’excellentes performances même à l’extérieur, en lumière intense », indique le CEA.
En 2021, son capteur FAP10 (1 doigt) a été certifié par le FBI, le modèle à quatre doigts est en train de passer la certification. La start-up a levé 16 millions d’euros l’année dernière.