Google a trompé et berné les consommateurs afin d’accéder à leurs données de localisation. C’est en tout cas ce que soutient une action lancée outre-Atlantique, par quatre procureurs généraux (Columbia, Texas, Washington DC et Indiana) dont Karl A. Racine.
Dans cette procédure coordonnée, la plainte considère que Google a faussement fait croire aux utilisateurs qu’ils pouvaient contrôler les données que le géant du numérique collecte sur leur dos, alors qu’ils n’auraient aucun moyen d’empêcher ces traitements. Android, Google Search, Google Maps sont à l’index. « Une violation de la vie privée », indique le communiqué.
La plainte a été lancée après un article de l’agence Associated Press publié en 2018, soutenant que Google enregistre les mouvements, même si l’internaute s’y oppose. Impossibilité illicite de refuser ce suivi, tromperie des consommateurs, « dark patterns », fustigent les procureurs généraux.
Cette procédure repose sur « des allégations inexactes et des affirmations obsolètes relatives à nos paramètres » a réagi l’un des porte-paroles de Google, José Castañeda, dans les colonnes du Washington Post. « Nous avons toujours intégré des paramètres de vie privée dans nos produits et fourni des contrôles robustes pour les données de localisation. Nous nous défendrons vigoureusement et remettrons les pendules à l’heure ».