Après avoir allumé ses propulseurs pendant près de cinq minutes (297 secondes précisément) pour effectuer sa dernière correction de trajectoire, le télescope est arrivé à sa destination finale.
« Nous sommes maintenant sur le point d’aligner les miroirs, d’activer et de mettre en service les instruments, avant le début de découvertes merveilleuses et étonnantes », explique Bill Ochs, chef de projet Webb au Goddard Space Flight Center de la NASA.
Commentaires (17)
#1
Hourra !
#2
Il ne reste plus qu’à attendre que les instruments refroidissent dans le noir de l’espace pour pouvoir bien détecter les infra-rouge.
#3
d’après la brève d’hier, ils étaient à -200°C ; ce n’est pas suffisant?
#4
D’après ce que j’ai lu sur le site Web d’un quotidien français (LeMonde) il faut encore attendre 6 mois avant d’avoir des données exploitables.
#5
Ils le sont toujours 🙂
https://webb.nasa.gov/content/webbLaunch/whereIsWebb.html?units=metric
#6
y’en a pour un bout de temps
#7
non c est le probleme de réglage des miroirs pour tout aligner dehors hors soleil c est le vide sidéral donc trés basse température et d’ou la protection déployée
#8
Non, il faut juste aligner les miroirs, c’est ça qui prendra du temps
#9
Hâte de voir les premières images :)
#10
Faudra pas s’attendre à voir des images façon Hubble … je JWST regardera avant tout dans l’infrarouge, pas dans le domaine visible …
https://www.numerama.com/sciences/817013-a-quoi-vont-ressembler-les-images-du-james-webb-par-rapport-a-celles-de-hubble.html
#11
wao.
#12
D’un autre coté, les images sont juste des retranscriptions de longueurs d’onde… Un simple décalage des infrarouges vers le visible avec une fonction affine, et on aura de tout aussi belles photos.
#13
Certes, mais les poussières interstellaires étant transparentes aux IR, on n’aura pas d’aussi belles images des Piliers de la création ou de la Tête de cheval. On ne verra que des étoiles – mais beaucoup plus.
Les grands télescopes terrestres donnent de bien plus belles images dans le visible. Mais ils sont quasiment aveugles aux IR car ceux-ci sont filtrés par l’atmosphère, d’où l’intérêt d’un telescope spatial pour les IR. Et, du coup, l’atmosphère des exoplanètes filtrant aussi les IR (à différentes longueurs d’onde pour O2, CO2, H2O etc.) le JWST pourra analyser l’atmosphère de ces planètes lors de leur transit devant leur étoile, donc détecter les conditions propices à la vie, voire détecter la vie (notamment si O2, produit par photosynthèse). Personnellement c’est ce genre de résultats que j’attends le plus !
#14
Je n’ai pas les compétences pour juger de cet argument.
J’ai cherché des images prises en infrarouge par des télescopes spatiaux sur Google, il y en a des superbes (sous réserve qu’elles soient effectivement issues de télescopes infrarouges)
Note sans rapport: SpaceX a diffusé un de ses derniers décollages en infrarouges… le résultat est magnifique
#15
Au temps pour moi, je pensais pas que ça serait aussi nuancé. Mais bon, je suis tout de même curieux :)
#16
Je comprends l’envie de détecter des environnements propices à la vie telle qu’on la connaît. Toutefois, les limitations du voyage intersidéral imposées par le modèle de la relativité générale ne nous laissent que très très peu d’espoir sur la possibilité d’explorer ces nouveaux mondes.
En fait, je parirais sur une dystopie à la Dan Simmons qui consiste à installer des “portes des étoiles” qu’on pourrait faire fonctionner sur la maîtrise de l’intrication quantique. Mais le délais de mise en place est indécent à notre échelle. On s’autodétruira avant :/
#17
De mon souvenir, l’intérêt de viser dans l’infrarouge est surtout la pour compenser le redshift (effet doppler-fizeau du à l’expansion de l’univers mais dans le spectre électromagnétique) et du coup, voir très loin (dans le temps et en distance)