Il y a deux semaines, un groupe de pirate revendiquait une attaque contre la société française et demandait une rançon pour ne pas publier les données dérobées. Thales affirmait de son côté n’avoir « reçu aucune notification directe de rançon ».
Une enquête était bien évidemment ouverte. Le compte à rebours des pirates a pris fin et des données ont été publiées. Thales a donc bien été victime de Lockbit. La société donne des précisions au Parisien : « la plupart des fichiers volés qui semblent avoir été copiés à partir d’un serveur de dépôt de code (« code repository »), hébergeant des données à faible niveau de sensibilité et qui est extérieur aux principaux systèmes d’information du groupe ».
« La protection des données de nos clients étant notre priorité absolue, nous prenons contact avec les parties concernées pour discuter et informer chacune d’entre elles d’actions correctives potentielles », ajoute Thales.