Après avoir reçu de nombreuses demandes de conseil et mené différents travaux au sujet des caméras dites « intelligentes » ou « augmentées » déployées dans les espaces publics, la CNIL lance une consultation publique, « afin d’accompagner leur déploiement dans le respect des droits des personnes », et de « répondre plus précisément aux futures demandes de conseil des professionnels et aux interrogations – voire des plaintes – des personnes concernées ».
Elle rappelle avoir déjà alerté, en juin 2020, sur la multiplication de certains dispositifs de vidéo « augmentée » dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire du COVID-19 :
« De tels dispositifs ne sont en aucun cas un simple « prolongement » technique des caméras existantes. Ils modifient leur nature même par leur capacité de détection et d’analyse automatisée. Ils posent, par conséquent, des questions éthiques et juridiques nouvelles. »
La CNIL souhaite aujourd’hui « exposer sa compréhension, ses réflexions et ses analyses sur le sujet d’un point de vue éthique, technique et juridique ». L'autorité précise que le projet de position en question « ne concerne pas les dispositifs de reconnaissance biométrique, dont la reconnaissance faciale », et que la consultation restera ouverte jusqu’au 11 mars 2022.