L'armée suisse a envoyé un courriel à tous les commandants et chefs d’État-Major, demandant aux militaires d'opter pour la messagerie suisse Threema, et de ne plus utiliser d'autres messageries pour les communications sur des téléphones privés durant les opérations de services, rapporte l'AFP.
Déjà utilisée dans les administrations publiques en Suisse, la messagerie Threema a été jugée plus sûre en matière de protection des données alors que d'autres messageries telles que Whatsapp sont, elles, soumises au Cloud Act, la loi américaine votée en 2018 qui permet entre autres à des juges américains d'ordonner l'accès aux données détenues par les opérateurs américains, même si ces données se trouvent sur des serveurs en dehors des États-Unis.
A la différence de messageries telles que Whatsapp, Threema n'est pas gratuite mais l'armée suisse va prendre en charge le coût de téléchargement de l'application qui se monte à quatre francs suisses (3,85 euros) par utilisateur.