Twitter a reconnu vendredi que sa nouvelle politique de protection des utilisateurs contre le harcèlement avait été abusée par des acteurs malveillants, relève CNN.
Dévoilée mardi dernier, elle interdit le partage d'images de particuliers sans le consentement de ces derniers. La règle a été créée dans le but d'empêcher que sa plate-forme ne soit maltraitée pour harceler et intimider les gens, en particulier les femmes, les militants et les minorités.
Mais depuis, des journalistes et militants de gauche ont signalé que leurs comptes avaient été verrouillés pour avoir partagé des images accessibles au public de militants anti-masques, de manifestants anti-vaccins, d'insurgés présumés du Capitole et autres twittos d'extrême-droite.
Twitter a été pris au dépourvu par ce qu'il a décrit dans un communiqué comme « une quantité importante d'activités coordonnées et malveillantes » qui ont conduit à « plusieurs erreurs » dans la modération de Twitter. « Nous avons corrigé ces erreurs et faisons l'objet d'un examen interne pour nous assurer que cette politique est utilisée comme prévu – pour freiner l'utilisation abusive des médias pour harceler ou intimider des particuliers », a déclaré Twitter.
Le réseau social accordera désormais des exceptions en autorisant les images de personnes qui pourraient « faire partie d'un événement digne d'intérêt en raison de la valeur d'intérêt public », telles que des manifestations.