L’initiative noyb dépose un nouveau recours sur le terrain du règlement général sur la protection des données. À l’index ? Les fondements pour le moins fragiles de certains traitements permettant de calculer les scores de solvabilité.
Max Schrems et son équipe ont déposé plainte en Allemagne contre une agence de gestion du risque de crédit, accusée d’utiliser un ensemble de données à caractère personnel collecté auprès d’une entité de marketing direct.
Plus précisément, ils reprochent à ces acteurs d’utiliser ces précieuses données sans consentement ni information des personnes physiques concernées.
« Lorsqu'une personne se voit soudainement refuser un prêt, ne peut pas effectuer un achat ou conclure un abonnement de téléphonie mobile, elle ne comprend généralement pas pourquoi. La manière dont la solvabilité est calculée et l’origine des données sont très opaques », critique Alan Dahi, avocat chez noyb, spécialisé dans la protection des données.