L’association porte plainte contre McDonald’s France devant le tribunal judiciaire de Paris pour PCT ou pratiques commerciales trompeuses.
« S’affirmant comme exemplaire, McDonald’s France nie tout recours à des enfants influenceurs » relève-t-elle. Or, la réalité serait quelque peu différente à son goût.
Elle considère que le groupe ne respecte pas cette honorable ligne de conduite dans la mayonnaise des réseaux sociaux. « Il fait discrètement appel au renfort de jeunes influenceurs pour inciter leurs communautés constituées d’enfants déjà acquis à consommer les produits McDo à l’aide de mises en scène identiques ».
« Les plus populaires "jouent" au restaurant à la maison, munis d’impeccables emballages estampillés McDo, ou déballent des colis "surprises" dont ils ne manquent pas, entre deux remerciements appuyés à leur généreux bienfaiteur, de détailler les jouets à retrouver dans les Happy Meal… avec rappel des dates de disponibilité. Le tout sans mentionner l’existence d’un partenariat ».
L’UFC rappelle que « dissimuler la nature publicitaire d’un message, laissant ainsi croire à la communauté d’un influenceur, à un conseil désintéressé, est une pratique commerciale trompeuse sanctionnable et contredit le positionnement vertueux affiché par McDonald’s France ».
Or, l’association « n’accepte pas une communication qui fait avaler n’importe quoi aux consommateurs, l’association dépose plainte pour pratiques commerciales trompeuses ».
Une « plainte abusive, à destination médiatique, qui ne reflète absolument pas la nature de [ses] pratiques», réagit l’entreprise auprès de l’AFP, au point d’envisager une plainte « pour poursuite abusive ».