La décision sera effective le 15 janvier, annonce Qwant, confirmant une information de Libération publiée ce matin, et du Canard enchaîné du 4 décembre dernier.
Il ne disparaitra pas du paysage puisqu’il arrive à la tête du comité consultatif chargé de piloter les orientations de l’entreprise. Ce comité stratégique et scientifique sera chargé d’appuyer le conseil de gouvernance, lui aussi créé pour l’occasion et présidé par Antoine Troesch, directeur de l’investissement de la Banque des Territoires (au groupe Caisse des Dépôts).
Léandri sera remplacé par Jean-Claude Ghinozzi, aujourd’hui directeur général adjoint, chef commercial et marketing de Qwant. D’avril 2011 à novembre 2016, il fut en charge des ventes et du marketing chez Microsoft France.
Tristan Nitot, qui avait été désigné directeur général voilà à peine plus de trois mois, redescend d’un cran. Celui « qui assurait à titre transitoire la mission de directeur général, se concentrera de nouveau sur sa fonction de VP Advocacy ».
Dans le même temps, le moteur est en passe de devenir le service par défaut sur l’ensemble des postes de l’administration, indique Libération.
La décision, activée le 30 avril 2020, fait suite à une note de la Direction interministérielle du numérique en date du 7 janvier. Les fonctionnaires pourront basculer toutefois sur un autre moteur s’ils le souhaitent.
L’entreprise annonce par ailleurs que « les actionnaires de référence la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts) et Axel Springer ont décidé de renouveler leur confiance et se sont engagés à participer à un nouveau tour de table qui sera finalisé courant février ».
Cette réorganisation intervient suite une série d’articles parus dans la presse cet été, en particulier dans nos colonnes :
- Qwant, en finir avec l’omerta, sur le témoignage d’ex-salariés
- Le cahier de doléances des salariés de Qwant
- Qwant, des résultats datés, limités (mais répétés)