Une quarantaine de responsables de sites à forte fréquentation avaient jusqu’au 6 septembre pour entrer dans les clous des règles relatives aux cookies. Suite à cette deuxième campagne de contrôle, quelque 80 % de ces acteurs mis en demeure fin juin sont désormais rentrés dans les clous, annonce la CNIL.
« 30 organismes se sont mis en conformité, quatre ont sollicité un délai en raison de contraintes techniques ou opérationnelles et quatre n’ont pas encore répondu ». L’autorité « poursuivra ses contrôles et prononcera les mesures correctrices nécessaires contre les pratiques illégales », sachant que les durs à cuire risquent une sanction pécuniaire maximum de 2 % de leur chiffre d’affaires.
Pour les mois à venir, la CNIL va concentrer son attention notamment sur les sites des partis politiques, « en raison des élections présidentielles qui se dérouleront en 2022 ». Une règle d’or : il doit être possible « de refuser les cookies aussi simplement que de les accepter ».