« Nous sommes fiers et honorés d'annoncer que Sir Tim Berners-Lee, ancien collègue scientifique de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et inventeur du World Wide Web, rejoindra le conseil consultatif de Proton », annonce la start-up suisse, elle-même conçue au CERN.
« Notre vision est de construire un Internet où la confidentialité est la valeur par défaut en créant un écosystème de services accessibles à tous, partout, tous les jours. C'est ce qui motive tout ce que nous faisons, de notre développement de services transparents et cryptés à notre plaidoyer pour de meilleures lois sur la protection des données », poursuit son communiqué.
FastCompany relève de son côté que « Proton lui-même vient de franchir une étape importante : 50 millions de personnes se sont inscrites à ProtonMail et ProtonVPN dans le monde ». De plus, « l'entreprise axée sur la confidentialité a également annoncé qu'elle comptera plus de 500 employés dans le monde d'ici la fin de cette année. Pas mal pour une entreprise fondée il y a seulement sept ans ».
Commentaires (14)
#1
Ils sortent la sulfateuse pour rester à flots.
#1.1
Ou la tondeuse à gazon.
#2
Hello, il dirige dernièrement le projet Solid, une sorte d’Internet décentralisé. Je me demande si ce rapprochement est motivé par le projet Solid ou si ça n’a rien à voir.
#3
Sans doute rien à voir
PS : Internet est déjà distribué par nature (donc décentralisé++)
#3.1
Merci à vous et à tous pour vos retours et corrections !
#4
Comme chez Proton, il s’agit de mail ou de VPN, bref de sécurité, ça n’a sûrement rien à voir.
#5
Tu peux expliciter le “donc” ?
Par exemple, les réseaux électrique/postal/ferroviaire/carburant sont distribués… mais centralisés.
Il suffit que 2 ou 3 points centraux s’arrêtent pour provoquer une rupture de la distribution à l’échelle du pays.
#5.1
En théorie Internet est décentralisé. En pratique, dès qu’un service un peu global se vautre, toute l’infra dans 1⁄4 de la planète est sur les genoux…
#6
Ce qui n’empêchera pas les réseaux du reste de la planète de continuer à fonctionner.
Tu confonds Web et Internet.
Cloudfare peut se ramasser, ça ne t’empêchera pas d’utiliser ta carte bancaire.
#7
Non, je ne confonds pas, j’ai passé l’âge où il faut me répéter la différence, merci. Dès qu’un DNS ou un BGP se retrouve à faire des conneries, ça a des impacts partout, alors qu’en théorie ça ne devrait pas arriver.
#8
Bref, tu confonds web et internet.
Sauf si c’est mon DNS (et encore) ou le routeur qui me connecte, ou celui qui connecte le distant que je veux joindre, je me moque des intermédiaires et de leur état, c’est le principe même d’internet.
#8.1
Bref, je me retrouve comme d’habitude dans le rôle de Courteline.
On ne compte plus le nombre de fois où un push BGP un peu foireux a, par exemple, fait passer l’intégralité du trafic de l’Ouzbekistan par une ligne ADSL donc pas dimensionnée pour…
#9
Ce qui touche quel pourcentage du trafic internet mondial, pendant combien de temps et avec quelles conséquences?
Si on lit le lien que tu proposes on s’aperçoit que ça n’arrive pas tous les quatre matins, que les impacts sont limités, notamment dans le temps.
On est loin de “En pratique, dès qu’un service un peu global se vautre, toute l’infra dans 1⁄4 de la planète est sur les genoux…”
#9.1
Ce lien ne liste effectivement que les modifications BGP frauduleuses censées être difficilement repérables, pas les accidents (j’ai jeté le premier lien à ce sujet, j’avais autre chose à faire de ma journée que donner raison à Brandolini)… Ce qui n’enlève rien au fait que la redondance des routes est toute relative.