Malgré cet échec, la société y voit du positif : « Firefly a effectué le premier test en vol de son véhicule Alpha le 2 septembre 2021. Bien qu’il n'ait pas été en orbite, la journée a marqué une avancée majeure pour l’équipe ».
« Nous avons acquis une mine de données de vol qui augmenteront considérablement la probabilité qu'Alpha atteigne l'orbite lors de son deuxième vol. Bref, nous avons eu un premier vol très réussi », affirme la société.
La cause est connue : le moteur 2 (il y en a 4) s’est éteint après la fermeture des vannes d’arrivée du propergol (le moteur en lui-même n’a pas eu de défaillance). La poussée était alors insuffisante pour se placer en orbite. La mission s’est terminée par le déclenchement du Flight Termination System (FTS), entraînant l'explosion.
S’agissant d’un test, la société peut aller de l’avant. Pour rappel, SpaceX a aussi connu de nombreux déboires pour ses premiers lancements, et c’est encore le cas avec Starship.
Firefly compte désormais revenir avec un « Flight 2 » pour sa fusée Alpha « dès que possible ».