Les réseaux sociaux sont une forte caisse de résonance pour toutes les théories du complot et autres fake news. Les liens et les commentaires se répandant rapidement, malgré les tentatives (vaines) pour endiguer leur propagation.
Dans son discours officiel, Facebook prétend que les fake news et autres publications du genre ne représentent qu’une petite partie des messages. Afin d’appuyer ses dires, un rapport de contenu largement consulté a été mis en ligne pour le second trimestre.
Rien pour le premier ? En fait, il y a bien eu un rapport, mais Facebook a préféré ne pas le publier car il présentait une tout autre histoire, rapporte le New York Time :
« Le lien le plus consulté était un article de presse avec un titre suggérant que le vaccin contre le coronavirus était responsable de la mort d'un médecin de Floride. Le rapport a également montré qu'une page Facebook pour The Epoch Times, un journal anti-chinois qui diffuse des théories du complot de droite, était la 19e page la plus populaire de la plateforme pour les trois premiers mois de 2021 ».
Les responsables de Facebook ont alors décidé de ne pas le publier : « Nous avons envisagé de rendre le rapport public plus tôt, mais comme nous savions l'attention qu'il attirerait – comme nous avons pu le voir cette semaine – nous voulions apporter des correctifs au système », explique Andy Stone, un porte-parole du réseau social.
Le rapport a finalement été mis en ligne après la publication de nos confrères.