L’Agence nationale des fréquences vient de publier une étude portant sur 329 mesures l’année dernière de compteurs électriques communicants. Les conclusions sont dans la même veine que celles des précédentes études.
- Exposition aux ondes : l'ANFR a mesuré 178 lieux équipés de Linky, sans trouver à redire
- Exposition aux ondes : l’ANFR multiplie les mesures sur Linky, toujours sans rien trouver à redire
- Linky : de très faibles émissions d'ondes, selon l'ANFR
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Première conclusion : « pour près des deux tiers des mesures (62 %), aucun rayonnement CPL Linky n’a été détecté malgré un temps de mesure moyen d’une heure. Cela s’explique par l’intervalle d’interrogation des compteurs qui varie notamment selon le nombre de compteurs raccordés sur la même boucle de distribution ».
Deuxièmement : « dans la bande de fréquence du CPL des compteurs Linky, c’est-à-dire 35 kHz – 91 kHz, des niveaux de champ-crête maximaux de 4,4 V/m et 0,25 µT ont été mesurés lors des envois de "trames CPL", c’est-à-dire lors des envois des données recueillies par les compteurs Linky, d’une durée de l’ordre de 0,1 à 0,2 seconde. Ces valeurs mesurées sont au moins 20 fois inférieures aux valeurs limites réglementaires de 87 V/m et 6,25 µT ».
Enfin, « des valeurs moyennes sur 6 minutes ont également été relevées. Les valeurs maximales mesurées sur 6 minutes sont de 1,3 V/m pour le champ électrique et de 0,02 µT pour le champ magnétique, soit plus de 60 fois inférieures aux valeurs limites réglementaires ».
L’ANFR précise que « 82 % des mesures ont été réalisées à une distance de 20 cm du compteur Linky. Celles réalisées à des distances supérieures montrent des niveaux d’exposition en général plus faibles ». L’Agence rappelle enfin que « la distance étant un paramètre majeur de diminution de l’exposition : dès qu’on s’éloigne de quelques dizaines de centimètres de la source de rayonnement, le niveau d’exposition baisse fortement ».