Le caractère soudain de la réorganisation de Qwant « a pris de court la centaine de salariés de l'entreprise qui ont appris la nouvelle dans la foulée du post publié le 25 juin » par leur ex-PDG sur LinkedIn, rapporte La Lettre A.
L'arrivée du nouveau binôme à la tête de Qwant coïnciderait par ailleurs avec « une grogne montante des petits actionnaires, lassés d'apprendre par la presse les orientations prises par le moteur de recherche ».
Regroupés dans un véhicule séparé, Angels 1, présidé par l'ancien PDG de Qwant Eric Leandri, ces 60 « actionnaires de cœur venus y défiscaliser une partie de leur ISF » ont en outre découvert l'existence d'une clause « potentiellement inique : en cas de démission d'Eric Léandri, ex-patron de Qwant écarté début 2020, un droit de préemption permettrait à la CDC, Axel Springer et au moteur de recherche de racheter les actions des minoritaires à un prix défiant toute concurrence, un centime d'euro ».
La Lettre A précise qu'« en outre, les statuts d'Angels 1 rendent son président Eric Léandri irrévocable, malgré son départ du moteur de recherche ».