Évincé par chacune des plateformes, Donald Trump les traîne devant un tribunal de Floride, arguant d’une violation du Premier amendement de la Constitution américaine.
L’ancien président, qui dénonce une « censure », espère voir YouTube, Twitter et Facebook contraints de lui rouvrir leurs grilles d’accès, aujourd’hui fermées. Il souhaite par ailleurs faire déclarer inconstitutionnel l’article 230 de la Communications Decency Act, lequel encadre leur activité aux Etats-Unis (notre échange sur le sujet avec Me Pierre Ciric, avocat Franco-Américain).
Selon les juristes interrogés par Euronews, les chances de Trump d’aboutir à ses fins sont quasi nulles.
Commentaires (17)
#1
Il peut pas finir sur Odyssey, comme tous les abrutis qui pensent être muselés?
C’est fatiguant.
#2
C’est intéressant car je ne pense pas que la censure, surtout gérée par une société privée, soit d’une quelconque aide à l’émergence d’un esprit critique, essentiel à mes yeux.
#3
Pour le coup, c’est assez intéressant comme action car dans l’absolu il a raison.
En fait il faudrait créer un status légal à tous les espaces d’échange (forums, réseaux sociaux) de plus de 100.000 membres par exemple et permettre à l’état d’avoir une transparence totale sur la modération ainsi que des recours juridiques (ex: ban abusif) étant donnés les possibles mouvements de masse qui peuvent en émaner et in fine déstabiliser la société.
#3.1
Je serai tenté de jouer à l’américaine (au con, autrement dit) car si FB, Twitter et Google sont des entreprises privées, l’utilisation de leurs produits est régie par des conditions d’utilisations.
Le fait de se plaindre comme un gamin en ayant emmerdé son monde qu’un géant privé de la tech a eu son mot à dire, ça m’amuse.
Mais le problème, c’est d’utiliser ces plateformes pour des informations d’ordre publiques.
(et pour rajouter du sel : Trump a toujours parlé “en son nom”, pas en utilisant le compte officiel de la présidence US)
#4
Il n’est pas idiot, il sait qu’il va perdre.
C’est une opération de com, pas grand chose de plus.
#5
C’est à ça qu’on les reconnaît.
#6
Donc vous êtes prêt à leur signer un chèque en blanc sous prétexte qu’ils sont privés et ont du coup droit, par principe, à faire ce qu’ils veulent sans rendre de compte à personne… Sans même jauger le discours qu’ils soutiennent, qui définitivement est orienté vers leurs intérêts, vous leur octroyer ce pouvoir, parce que…
#6.1
Oui, parce que pour commencer je ne suis pas concerné.
Les seuls qui puissent se plaindre des «réseaux sociaux» sont ceux qui les utilisent.
#6.2
Si vous n’êtes pas concerné, le prenez pas mal mais.. pourquoi prenez-vous la parole alors? “Ca m’affecte pas donc j’estime qu’ils devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent”, j’ai bien traduit?
#6.3
(de retour après quelques jours «déconnectés»)
Non, ce n’est pas ça, je me suis mal fait comprendre.
Je vais être plus direct alors.
Lorsque ces réseaux prétendus sociaux sont une plaie, fuyez les.
Je n’ai pas de problème de principe avec des applications qui permettent de créer des groupes de discussion, mais il faut rester vigilant et quitter dès que la situation l’exige.
(Même si c’est plus facile à dire qu’à faire.)
#7
Trump avait des moyens officiels de communiquer (et heureusement que le POTUS a d’autres moyens que les réseaux sociaux pour communiquer).
De plus Trump n’a jamais utilisé les comptes officiels du POTUS pour s’exprimer: il voulait le faire sans filtre, à grands coups de mensonges, de menaces et d’exagération avec pour paroxysme son discours pour chauffer à blanc ses supporters et les mener à l’invasion du Capitole.
En voulant tester en permanence les limites, il a fini par les franchir, et tel un enfant, il refuse d’assumer.
#8
Tu peux parfaitement y être associé sans y être inscrit, et sans le savoir…
#9
Impressionné de voir comment de nombreux français méprisent si ouvertement les américains, notamment dans les commentaires de cette news. Au cas où vous ne l’auriez pas constaté, même si le déclin programmé des États-Unis (voir Great Reset du World Economic Forum) est flagrant, celui de la France est tristement encore plus marqué. Et ceux qui travaillent dans le high tech aujourd’hui en France sont très probablement les clochards de demain.
Concernant la popularité de l’ex-président américain, elle est sans commune mesure avec celle du président français. Regardez les meetings de l’un et de l’autre. Et je ne parle pas au niveau mondial car il est devenu un symbole (à juste titre ou pas).
Enfin, concernant la légitimité de la censure, encore une fois les français (pas tous, heureusement), défenseurs mondiaux de la démocratie, sont devenus des loups acharnés contre la liberté d’expression qui promeuvent la censure au nom du politiquement correct et de la lutte contre la haine. Laissez les gens s’exprimer sur TOUS sujets sans exceptions et au lieux de faire travailler la police de la pensée, faites incarcérer vos dirigeants corrompus qui pompent votre richesse sans vergogne ainsi que les vrais criminels. Ce pays autrefois symbole de la Liberté (la noble liberté, pas l’autre) se prostitue aujourd’hui au grand capital et va droit à sa perte.
#10
Trump a-t’il été incarcéré ou a-t’il profité de son statut pour gracier ses proches empêtrés dans des affaires politico financières ?
Quant à la popularité c’est le propre de tous les extrémistes populistes: Trump, Bolsonaro, Modi, etc. brassent toujours une foule de dévots quand bien même ils font n’importe quoi.
Quant aux avis sur Trump, plutôt que de cracher sur les français, tu devrais t’attarder sur les réactions partout dans le monde et surtout aux USA après l’invasion du Capitole.
Edit: grand reset, mainstream, défenseur acharné de Trump… Excuse moi je n’avais pas vu les éléments de langage de tes précédents commentaires. Je comprends donc que te répondre ne sert à rien.
#11
Twitter devrait un peu balayer devant son clavier, je viens de tomber sur un compte franchement dégueulasse en faisant une recherche qui n’avait rien à voir…Si des gosses tombent sur ça. Et on casse les burnes des sites X pour bloquer les mineurs…