Les algorithmes de la loi renseignement ? Une « surveillance de masse », « indifférenciée », « sur l’ensemble de la population »

Hier soir le Sénat a adopté le projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement. Et dans le lot, l’extension des algorithmes ou boites noires aux URL. 

Florence Parly a vanté les mérites de cette extension, citant l’existence de sites diffusant des tutoriels d'Al-Qaida pour fabriquer des explosifs ou encore pour faire dérailler un train.

Elle a aussi défendu un amendement gouvernemental visant à s’opposer à la mouture du texte de la commission des lois, qui a souhaité rendre expérimentale, pour quatre ans, cette contamination des boites noires aux adresses. La ministre de la Défense a au contraire jugé « inutile » d’effectuer un tel test, les services disposant d’un recul suffisant. Vainement. Le Sénat a repoussé son amendement n°107.

C’est dans ce cadre qu’Agnès Canayer, corraporteur, a mis les pieds dans le plat, comme l’a relevé notre confrère David Dufresne. Au fil des échanges, elle a soutenu que « s'agissant des algorithmes, nous sommes en effet dans le cadre d'une surveillance de masse, donc indifférenciée et sur l'ensemble de la population. Ce type de surveillance est justifié, mais doit être particulièrement encadré ». (à partir de 22:32 dans la vidéo)

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