Le projet de loi relatif à la lutte contre le dérèglement climatique entend obliger les plateformes de livraisons de marchandises (par exemple pour la livraison de repas), dépassant un seuil à définir par décret, à s’assurer « qu'une part minimale, croissante dans le temps, des véhicules à deux ou trois roues utilisés dans le cadre de la mise en relation qu'elles assurent, sont des vélos ou des véhicules à très faibles émissions ».
« L'essor du “e-commerce” et de la livraison impose de s'intéresser au verdissement de tous les maillons de la chaîne logistique, y compris le dernier kilomètre » relève la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. On pense évidemment aux acteurs comme Deliveroo et assimilés.
Un amendement, adopté en séance, entend obliger en outre les mêmes plateformes à informer les utilisateurs « sur le type de véhicule utilisé pour assurer une livraison, tout en prenant en compte la préférence exprimée par l’usager pour un type de véhicule en particulier, et son impact en matière de gaz à effet de serre ».