L'éditeur impose pour le moment de lourds critères pour la prochaine version de son système, à ses partenaires comme à ceux ayant un PC sous Windows 10. Elle semble décidée à faire le ménage, malgré des évolutions techniques mineures.
Il faudra ainsi une carte graphique DirectX 12, TPM 2.0 pour les fonctionnalités de sécurité et un processeur 64 bits faisant partie de listes ne comprenant que des modèles datant de 2017/2018 ou plus, dont sont absents les Ryzen de 1ère génération par exemple.
Pour ne rien arranger, la société a mis en ligne un outil de test de compatibilité créé à la va-vite. Il affichait au départ qu'un statut binaire. Il a depuis été mis à jour pour être plus précis mais… seulement dans sa version anglaise. Des développeurs se sont donc emparés du sujet.
Comme nous l'avons déjà évoqué, WhyNotWin11 affiche un résultat point par point dans une interface graphique, sous licence LGPLv3. Il vient de passer en version 2.2.4.
Il y a aussi Win11SysCheck qui se lance en ligne de commandes, sous licence GPLv3. Attention, les deux lèvent des alertes du dispositif de sécurité SmartScreen, car ils sont peu téléchargés et non signés. Il y a fort à parier que cela changera rapidement.
D'autres commencent déjà à proposer des patchs afin de contourner l'exigence de TPM 2.0 dans l'ISO d'installation (sur la version fuitée). On a rapidement vu certains « scalpers » s'emparer du sujet et commander en masse des modules TPM 2.0, dont les tarifs ont rapidement grimpé à 100 dollars sur Amazon.
Nous ne pouvons donc que vous conseiller de vérifier le statut de votre machine et d'attendre que Microsoft communique sur d'éventuels changements afin de savoir quoi faire en cas d'incompatibilité selon les critères actuels. Et de ne pas commander de module TPM 2.0 (surtout aux tarifs actuels) tant que vous n'êtes pas assuré que cela sera utile.