Il s'agit d'une extension du programme Elevate de l'éditeur de solutions multi-clouds et hybrides, qui s'ouvre désormais aux fournisseurs de services avec deux labels : « Authorized » et « Professional » offrant différents avantages.
OVHcloud accompagne l'initiative en France et se félicite bien entendu de celle-ci. L'occasion pour Octave Klaba d'évoquer la stratégie de souveraineté de son entreprise, alors que l'état vante son « cloud de confiance ». Selon l'entrepreneur, elle s'opère à deux niveaux.
Le premier est la souveraineté des données, présentée comme « rapide » et « opportuniste », permettant aux entreprises d'utiliser de grands services (principalement américains) dans une infrastructure française. Elle a aussi l'avantage de multiplier les annonces de nouvelles opportunités commerciales, ce qui n'est pas anodin à l'approche d'une entrée en bourse.
Pour cela, OVHcloud s'associe à de nombreux acteurs, de Google (Anthos) à VMware (vSphere) en passant par SAP (Hana), NetApp (OnTap), Microsoft (Exchange), etc.
Vient ensuite la souveraineté technologique qui ne s'obtient qu'à long terme « car elle nécessite de créer un écosystème. C'est aussi la première qui finance la deuxième ». Klaba évoque OpenStack qu'OVHcloud utilise depuis des années, OpenIO qui sera à la base de ses nouvelles offres de stockage objet mais aussi du nouvel HubiC, Exten, etc.
Reste une question en suspens : si la première stratégie fonctionne à plein régime mais que la seconde se grippe, pourra-t-on toujours parler de souveraineté alors que la dépendance aux acteurs étrangers sera importante ?
C'est toute la problématique posée par la position de la France autour de son Cloud de confiance. L'avenir nous dira si cette solution était la bonne.