Dans une plainte lancée mercredi en France, l’Autrichien Max Schrems s’attaque à l’identifiant unique sous Android, celui permettant à Google de suivre la navigation des utilisateurs à des fins publicitaires.
Selon le Financial Times, noyb, la structure fondée par Schrems, reproche au géant de ne pas avoir obtenu le consentement exprès des utilisateurs avant d’engager ces traitements.
« Grâce à ces identifiants cachés sur votre téléphone, Google et des tiers peuvent suivre les utilisateurs sans leur consentement », estime Stefano Rossetti, avocat chez noyb, dans les colonnes du quotidien. « C'est comme si vous aviez de la poudre sur les mains et les pieds, laissant une trace sur tout ce que vous faites sur votre téléphone »