Il y a quelques jours, le conseil d’administration de l’initiative européenne a validé ces nouvelles entrées. 40 % sont des vendeurs de solutions techniques et Cloud, 36 % des associations et des institutions académiques et 25 % des start-ups.
Gaia-X en profite pour annoncer la création d’un label de conformité. Il sera mis en place à partir de décembre 2021 et ne « sera attribué qu'aux services ou produits entièrement conformes aux principes Gaia-X ».
Pour Yann Lechelle, directeur général de Scaleway, cette ouverture à de nouveaux membres, dont certains hors UE, renforce « la pertinence de n'avoir que des entités de l'Union européenne impliquées dans la gouvernance de l'association » :
« Si nous voulons nous assurer que les règles en devenir de Gaia-X sont alignées sur nos valeurs numériques européennes, il est tout à fait légitime que les acteurs européens prennent des décisions pour diriger Gaia-X AISBL » (Association Internationale Sans But Lucratif ).
L’arrivée d’acteurs étrangers n’a rien de surprenant. Salesforce et Palantir ont déjà rejoint Gaia-X fin 2020. Ces annonces ont tout de même fait réagit Arnaud de Bermingham qui profitait du 1er avril pour faire passer un message : « Je me réjouit de l’arrivée dans GaiaX, de Microsoft, Alibaba, Huawei, Palantir et tant d’autres. Une immense avancée pour l’Europe ! ».
Notre dossier sur Gaia-X :