La constellation Starlink se déploie à vitesse grand V par paquet de 60 satellites. Ils sont déjà plus de 1 000 dans l’espace, sur des orbites basses.
Afin de limiter les risques de collision entre les fusées et les satellites Starlink, la NASA et SpaceX viennent d’officialiser une « entente conjointe » portant sur « le partage d’informations afin de maintenir et d’améliorer la sécurité spatiale ».
L’accord porte notamment sur « l’évitement des collisions entre les engins spatiaux de la NASA et la grande constellation de satellites Starlink de SpaceX », ainsi que sur les « conjonctions », c’est-à-dire lorsque deux objets s’approchent dans l’espace, généralement à très grande vitesse.
L’Agence spatiale américaine explique que « SpaceX a convenu que ses satellites Starlink manœuvreront de façon autonome ou manuelle pour s’assurer que les missions des satellites scientifiques de la NASA et d’autres actifs puissent fonctionner sans interruption du point de vue de l’évitement des collisions »
De plus, et « sauf indication contraire de SpaceX, la NASA a accepté de ne pas manœuvrer ses actifs en cas de conjonction potentielle pour s’assurer que les parties ne manœuvrent pas par inadvertance l’une dans l’autre ».