Comme nous l’avons déjà expliqué, en janvier 2021 l’Agence spatiale européenne dénombrait environ 550 ruptures, explosions, collision et événements anormaux conduisant à la création de débris. Sur ce nombre, ceux causés par les restes des systèmes de propulsion « ont créé la plus grande quantité de débris spatiaux », à savoir 39,52 %.
« Pour cette raison, les directives internationales d'atténuation des débris spatiaux exigent que les satellites soient "passivés" à la fin de leur mission – par exemple en vidant les réservoirs de carburant et en débranchant les batteries », explique l’ESA.
Grâce à ces mesures, l’Agence s’attend donc à ce que la part de débris apportée par les systèmes de propulsion soit en baisse… mais comme le « trafic spatial augmente rapidement, le nombre de collisions devrait augmenter ».
La seconde source de débris sont les actes intentionnels, comme les explosions programmées et les essais militaires de destruction par missile. Ils représentent 23,77 % des débris. Les collisions sont à 9,01 %. Une infographie a été mise en ligne par ici.