Son récent article a visiblement fait des vagues au point que l’institut se fende d’un nouveau communiqué. Il attaque bille en tête avec une question : « L’Inserm peut-il être accusé de négationnisme sur le sujet des essais nucléaires en Polynésie française ? ». Réponse expéditive : « Non ».
L’Inserm rappelle au passage que « pour garantir l’indépendance de l’expertise, les experts sont rigoureusement choisis en fonction de leurs publications sur le sujet, que tout lien d’intérêt éventuel est examiné, et que l’Inserm n’intervient pas dans les conclusions des experts ». L’institut ajoute : « Il s’agit donc de leurs conclusions et pas d’une position officielle de l’Inserm ».
Il ajoute que « cette expertise collective n’a pas étudié la logique d’indemnisation des victimes civiles et militaires mise en place par l’État français, assurée par le CIVEN (Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires), logique qui ne peut donc être considérée comme étant critiquée ou remise en cause par l’expertise collective ».