La décision a été rendue vendredi suite à un appel de la société américaine qui, comme en France, s’est jetée dans les conditions de ses contrats pour tenter d’éviter une telle requalification.
Des chauffeurs entrepreneurs indépendants ? Pas vraiment, a jugé la juridiction d’appel, après analyse des différentes pièces.
Une telle reconnaissance va engendrer droit à un salaire minimum, congés payés et autres mesures de protection.
De son côté, Uber promet de « lancer une consultation nationale pour recueillir les opinions de tous les conducteurs actifs qui utilisent notre application au Royaume-Uni ». L’entreprise veut « comprendre ce que les conducteurs apprécient à propos d'Uber » et surtout déterminer les points à améliorer.
La décision rendue par la cour d’appel pourrait en effet faire tâche d’huile et conduire d’autres chauffeurs à réclamer le même statut.