En décembre, une affaire faisait les gros titres : le licenciement de Timnit Gebru, une des rares afro-américaines spécialistes des questions éthiques sur l’intelligence artificielle.
Un mois plus tard, Google lançait une enquête sur Margaret Mitchell, une autre de ses employées, car elle « utilisait des scripts automatisés pour parcourir ses messages afin de trouver des exemples montrant un traitement discriminatoire de Gebru ».
Timnit Gebru se demandait alors si Mitchell n’allait « pas recevoir un e-mail acceptant sa "démission" sur son adresse personnelle ». Margaret Mitchell annonce en tout cas sur Twitter avoir été licenciée, sans donner plus de détails.
Google confirme et s’explique chez Axios : « Après une analyse des agissements de cette responsable, nous confirmons qu’il y a de multiples violations de notre code de conduite, ainsi que de nos politiques de sécurité, qui comprenait l'exfiltration de documents confidentiels et de données privées d'autres employés ».