Depuis hier, Joe Biden est officiellement le 46e président des États-Unis, il succède à Donald Trump. « Ce jour représente l’opportunité de donner un nouveau souffle à nos relations transatlantiques qui ont grandement souffert ces quatre dernières années », explique le Parlement européen.
Ursula von der Leyen (présidente de la Commission) en ajoute une couche : « L’Europe a désormais un ami à la Maison-Blanche et est prête pour un nouveau départ avec son partenaire le plus ancien et le plus fiable. Nous devons faire avancer le changement mondial sur la base de valeurs communes ».
Elle en profite pour appeler à une régulation des géants du Net : « Le pouvoir politique incontrôlé des géants de l’internet doit être maîtrisé », leur comportement doit être dicté par des lois et non des « décisions arbitraires d’un PDG de la Silicon Valley ».
Il faudra aller au-delà des ronds de jambe et une première échéance arrive à grands pas : « nous proposerons aux États-Unis, lors du Sommet sanitaire du G20 qui se tiendra à Rome en mai, de renforcer notre coopération en matière de prévention sanitaire et de préparation et de réaction aux crises sanitaires », explique von der Leyen dans son discours.
Elle revient également sur les images de l'assaut du Capitole : « Nous devrions considérer ces images provenant des États-Unis comme un avertissement. Malgré notre confiance fondamentale dans notre démocratie européenne, nous, Européens, ne sommes pas à l'abri de telles évolutions ».