Un décret publié au Journal officiel modifie le traitement « Contact Covid », l’un des deux fichiers du « contact tracing » en France. Désormais, les personnes « co-exposées » pourront « être identifiées afin de bénéficier des mesures mises en place pour les personnes contacts à risque ». Une modification qui n’a pas laissé insensible la CNIL.
Même si ce dispositif reste conditionné au volontariat, « cette modification conduira à une extension significative du nombre de personnes dont les données seront traitées (…), données qui seront identiques à celles concernant les cas contacts ».
La Commission relève en effet que la notion de personne « co-exposée » renvoie à une personne s'étant « trouvée dans le même lieu, rassemblement ou évènement, où les gestes barrières n'ont pu être pleinement respectés, identifié par le "patient zéro" comme étant à l'origine possible de sa contamination ».
Le texte complète également la liste des données traitées « pour les adapter aux besoins nouveaux et permettre notamment d'identifier les lieux et situations dans lesquelles des contaminations ont eu lieu afin de mettre en place les mesures barrières dans les meilleurs délais », explique le décret.