L’entreprise a déposé plainte au Portugal contre deux ressortissants, associés dans l’entreprise Oink and Stuff. Elle fournit des extensions pour « faciliter » certains services, mais Facebook l’affirme : elles récupèrent de nombreuses données du compte Facebook, sans avertir l’utilisateur.
Web for Instagram plus DM, Blue Messenger, Emoji keyboard et Green Messenger sont disponibles sur le Chrome Web Store et n’ont sans doute pas encore trop fait de dégâts : elles totalisent à elles quatre 54 000 téléchargements environ.
Mais Facebook n’y va pas par quatre chemins : ces extensions se comportent comme des spywares, ni plus ni moins. Quand l’utilisateur se rend sur son compte Facebook, elles récupèrent le nom, l’ID, le genre, le statut relationnel, la tranche d’âge et autres informations. Il ne s’agit pas d’une compromission de la sécurité, mais d’une extraction de toutes les données disponibles, sans accord de l’utilisateur.
Facebook indique chercher à obtenir une injonction permanente d’un juge pour faire retirer ces extensions le plus vite possible, et obliger l’entreprise incriminée à effacer les données obtenues.
Une communication de bon aloi dans une période trouble pour le réseau social, alors que l’orage gronde des deux côtés de l’Atlantique et que la dernière communication de WhatsApp s’est changée en fiasco médiatique.