Le Centre National pour la Recherche Scientifique donne les grandes lignes de cette « révolution » : « Médecine, génie civil, télécommunications, gestion des ressources naturelles... ». Pour le CNRS, les capteurs quantiques « offrent à la fois une sensibilité et une précision uniques ».
« De toutes les technologies quantiques actuellement en développement, ils sont aujourd'hui parmi les plus aboutis. Certains d'entre eux commencent à sortir des laboratoires et même à être commercialisés », affirme le CNRS.
Le principe est assez simple (en théorie) : « Au cœur de ces dispositifs, on trouve des objets microscopiques (photons, atomes, électrons...) que les physiciens savent désormais manipuler parfaitement et placer à la demande dans tel ou tel état quantique. Or, ces états quantiques sont extrêmement sensibles à la moindre perturbation de l'environnement ».
Les scientifiques donnent ensuite plusieurs exemples de capteurs quantiques et de leurs propriétés : interféromètres à atomes, gradiomètres (sorte de version améliorée du gravimètre) pour détecter les cavités enfouies, accéléromètres qui ne dérivent pas, des diamants de synthèse pour mesurer le champ magnétique, des microscopes magnétiques à diamant, etc.