Mi-septembre, le patron de la société proposait 4,11 euros par action pour récupérer l’intégralité du capital et sortir Altice Europe de la bourse. Suite à la grogne de certains, il a rehaussé son offre à 5,35 euros.
Pour que cette opération puisse se dérouler, Patrick Drahi doit récupérer au moins 95 % des titres de la société avant le 21 janvier. « Mais suite au vote de jeudi, le PDG d'Altice Europe pourra racheter son groupe même si le seuil des 95 % n'était pas atteint », explique Les Échos.
Lors d’une assemblée générale extraordinaire, les actionnaires l’ont autorisé à utiliser « deux mécanismes prévus par le droit néerlandais » pour contourner ce seuil si besoin. « Patrick Drahi est désormais assuré de pouvoir mener son opération au bout », affirme à nos confrères un avocat-associé du cabinet Viguié Schmidt & Associés.
« Seules de nouvelles actions en justice pourraient la faire capoter, mais ce scénario est peu probable », ajoute un analyste télécoms chez Bryan Garnier.