Après l'invasion du Capitole hier, les réactions se sont multipliées. Mark Zuckerberg s'est ainsi exprimé pour expliquer que le Président américain serait bloqué sur Facebook et Instagram jusqu'à la fin de son mandat, le 20 janvier.
Même Shopify y est allé de son blocage des boutiques en ligne de Donald Trump, qui avait organisé une manifestation de contestation de la certification du vote des grands électeurs, afin de faire pression sur les parlementaires, avec le résultat que l'on connaît.
Comme prévu et bien que le processus ait été retardé, l'élection de Joe Biden a été confirmée. Nombreux sont ceux qui demandent depuis de ne pas attendre que Donald Trump quitte le pouvoir, mais qu'il soit mis dehors avant le terme de son mandat.
Cela pourrait être à l'initiative du vice-Président Mike Pence, désavoué par Trump ces derniers jours pour ne pas s'être opposé au processus en cours (ce que la constitution ne lui permettait pas de faire). Ou via une procédure de destitution.
Tout cela semble avoir incité Trump à mettre de l'eau dans son vin. Sans formellement reconnaître la victoire de Joe Biden, la Maison-Blanche et son locataire actuel ont condamné les violences, appelant à l'unité du peuple américain.
Twitter a ainsi réactivé le compte du Président qui y a diffusé une vidéo allant dans le même sens. Pour le moment, il ne l'a pas utilisé pour y publier d'autres tweets, comme il le fait habituellement. Jusqu'à quand ?
Comme l'indique Libération, c'est sans doute la question que se posent nombre de leaders du parti Républicain, à qui Trump a fait perdre la présidence, les deux chambres et sans doute une partie de sa crédibilité. Si certains sont partisans d'un renouveau, d'autres sont plus modérés.
Car très soutenu par la base électorale du parti, et même si ses ennuis se multiplient sur le terrain judiciaire dans les mois à venir, Trump pourrait être incontournable pour les élections de mi-mandat de 2022 puis la présidentielle de 2024.