Son but est de vérifier « si l’opérateur est susceptible de brider ou de prioriser certains flux de trafic ». Pour cela, l’application « simule l’utilisation d’un service dans le réseau d’un FAI afin de mesurer comment celui-ci traite le trafic » et réalise ensuite la même opération « mais en remplaçant le contenu par un contenu chiffré invisible pour le FAI ».
Au cours de l’année passée, l’outil a été amélioré et « intègre désormais plusieurs services de visioconférences et différentes plateformes françaises de streaming vidéo » tels que Amazon, Disney, Molotov, myCanal, Netflix, OCS, Webex, Zoom, etc.
Autre nouveauté, « les utilisateurs ont la possibilité de contrôler 12 ports logiciels, parmi les plus fréquemment utilisés. Techniquement, le test de ports compare le trafic https pour chacun des ports sélectionnés par l’utilisateur en le rapportant au trafic sur le port 443, défini comme port de référence ».
Si une dissemblance est détectée, le régulateur vous invite alors à la signaler via sa plateforme « J’alerte l’Arcep » afin qu’elle puisse examiner d’éventuelles incompatibilités avec le règlement internet ouvert.