Il concerne « le maintien en condition opérationnelle de la base de lancement du Centre spatial Guyanais pour la période 2020-24, incluant les activités principales de rénovation de la base de lancement ».
Il a été signé par Jan Wörner (directeur général de l’ESA) et Jean-Yves Le Gall (président du CNES) et s’inscrit dans la lignée des décisions prises durant la réunion Space19+. Kourou accueille déjà les lanceurs Ariane 5, Vega et Soyouz, et se prépare à recevoir Ariane 6 et Vega-C.
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L’ESA dessine les grandes lignes de ce chantier d’envergure :
« Les rénovations effectuées sur la base de lancement vont améliorer la disponibilité et la rentabilité des installations, et s’attaquer à la réfection de certains systèmes vieillissants, comme les réseaux souterrains d’eau et d’air conditionné, ou encore le réseau routier.
Il va être nécessaire de restructurer en profondeur le concept opérationnel du Port spatial de l'Europe afin d’atteindre des objectifs de flexibilité accrue et de réduction des coûts. Cette restructuration sera mise en œuvre à travers des activités de rénovation, qui comprennent la construction d’un nouveau centre des opérations de mission pour une surveillance centralisée.
Il sera utilisé pour le contrôle à distance et la surveillance de la base de lancement. Les activités opérationnelles seront automatisées, et l’intelligence artificielle sera déployée dans la mesure du possible. »
Pour rappel, la base de Kourou en Guyane doit aussi servir de centre de test pour le démonstrateur Callisto du CNES (développé sans l’ESA cette fois-ci).