Les trois décrets autorisant l’enregistrement de données sensibles, dont les opinions politiques ou les convictions philosophiques, font réagir les députés.
Paula Forteza, Albane Gaillot, Delphine Bagarry, Guillaume Chiche, Hubert Julien-Laferriere, Matthieu Orphelin, Aurélien Taché et Cédric Villani ont adressé une lettre ouverte au ministère de l’Intérieur, accompagnée d’une ribambelle de questions.
Signe que les premières réactions de la Place Beauvau n’ont pas été jugées suffisamment solides. Ces élus veulent notamment savoir pourquoi ces données ont été étendues à de nouvelles personnes ou encore pourquoi ces informations sensibles sont aspirées.
De même, ils s’interrogent : « comment se fait-il que ces décrets viennent "régulariser" des pratiques existantes (et ayant visiblement eu lieu jusqu’ici en dehors de tout cadre légal), comme l’indique la CNIL ? ».
Le député Philippe Latombe va également adresser une question écrite au ministre.