L'entreprise spécialisée dans la cybersécurité aide nombre d'agences gouvernementales et d'entreprises du monde entier. Elle a révélé mardi que ses propres systèmes avaient été percés par ce qu'elle a qualifié d'« une nation dotée de capacités offensives de haut niveau », rapporte le New York Times.
Les pirates se sont emparés d'outils qui pourraient être utilisés pour lancer de nouvelles attaques dans le monde entier. La description de l’opération, et le fait que le FBI ait confié l'affaire à ses spécialistes russes, laissent peu de doute sur l'identité des principaux suspects et sur le fait qu'ils recherchaient ce que la société appelle les « outils de l'équipe rouge ».
Ce piratage soulève la possibilité que les agences de renseignement russes aient vu un avantage à monter l'attaque tandis que l'attention américaine – y compris celle de FireEye – se concentrait sur la sécurisation des systèmes de l'élection présidentielle. Il s'agirait du plus grand vol connu d'outils de cybersécurité depuis que ceux de la NSA ont été volés en 2016 par un groupe encore non identifié qui se faisait appeler les ShadowBrokers.