La Hadopi a étudié les conséquences économiques du piratage des contenus audiovisuels et des retransmissions d’évènements sportifs (son dossier).
« Ces pratiques illicites, qui portent gravement atteinte aux droits des créateurs, sont également à l’origine d’un manque à gagner évalué, par le cabinet PMP, à 1.03 milliard d’euros ». Un manque à gagner qui serait à l’origine également d’une perte fiscale de 332 millions d’euros pour l’État « et d’une destruction de 2 650 emplois pour les filières concernées ».
Afin de nourrir les débats sur le projet de loi audiovisuel attendu dans quelques mois, elle suggère plusieurs pistes de réformes, peu ou prou déjà proposées dans le passé. L’autorité recommande aussi qu’une disposition mette à la charge des FAI le coût de déploiement de ces solutions contre le piratage des contenus sportifs, du moins quand elles sont en phase avec les recommandations de la Hadopi.
Elle propose aussi la création d’un service de guichet unique, mais non obligatoire pour que soient transmises « des demandes de blocage aux FAI pour un traitement accéléré »