Attention, il s’agit bien des autorisations délivrées par l’Agence nationale des fréquences, rien de plus. Pour rappel, cela ne signifie pas que les antennes sont actives.
« Ces sites 5G autorisés concernent les centres urbains mais également des territoires ruraux qui pourront ainsi avoir accès à la 5G dès l’activation des antennes par les opérateurs. Les 40 villes de plus de 100 000 habitants en métropole sont toutes concernées par ces premières autorisations. Au total, 6 886 communes bénéficient d’au moins une autorisation de site en 5G », explique l’Agence.
En plus de la nouvelle bande des 3,5 GHz, les opérateurs vont aussi déployer de la 5G sur les 700 et 2 100 MHz. Plus les fréquences sont basses, plus elles portent loin et pénètrent dans les bâtiments. Les 700 MHz permettent ainsi d’apporter de la 5G plus largement que les 3,5 GHz, mais avec des débits par contre moins importants.
Voici le bilan des autorisations de l’ANFR :
- 11 770 sites 5G dans la bande 700 MHz
- 5 000 sites 5G dans la bande 2100 MHz
- 1 092 sites 5G dans la bande 3,5 GHz
Les sites en 700 MHz seront ainsi utilisés pour apporter de la 5G un peu partout sur le territoire, tandis que celles en 2,1 et 3.5 GHz se concentrent sur les grandes villes, comme on peut le voir sur les cartes détaillées par fréquences (700 MHz en violet, 2,1 GHz en vert et 3,5 GHz en bleu).
Rappelons que l’Arcep prépare également un observatoire des autorisations, tandis que les opérateurs mettront en ligne des cartes de couvertures, sous le contrôle du régulateur des télécoms.
