Le CISAC, le BIEM et Stichting de Thuiskopie ont publié une étude comparative mondiale portant sur la redevance pour copie privée. Comme les années précédentes, la France peut s’enorgueillir d’être une nouvelle fois dans le peloton de tête en matière de perceptions.
Les industriels de la culture, à l’aide d’un océan de données, ont répertorié aussi bien les pays n'ayant pas fait le choix d’un tel prélèvement (comme le Libéria, l’Argentine, le Yémen, ou le Royaume-Uni), que ceux qui misent sur cette rente.
En Europe, la plupart des pays ont un système de collecte et de redistribution. Parmi eux, la France. Sur le podium mondial, les trois marches sont attribuées à l’Allemagne (332 millions d’euros, 83,02 millions d’habitants), la France (277 millions d’euros, 67 millions d’habitants) et l’Italie (127 millions d’euros, 60,36 millions d’habitants).
Des données 2018 qui ne correspondent toutefois pas aux chiffres de la Commission copie privée (289 millions d’euros pour 2018). Cette année toujours, sur l’ensemble des pays étudiés, 1,045 milliard d’euros ont été prélevés sur les supports assujettis.
En France, les collectes de ces dix dernières années ont représenté la bagatelle de 2,69 milliards d’euros.